Beaucoup d’ouvrages sont parus au cours des dix dernières années sur la littérature épistolaire, mais aucun n’est spécifiquement consacré aux Lettres d’Alciphron. Les études sur son recueil portent généralement sur l’intertextualité ou les sources de certaines lettres, sur la question de la priorité entre Alciphron et Lucien, ou encore considèrent l’œuvre de manière documentaire. Parmi les grands épistolographes fictifs à peu près contemporains (Philostrate, Elien), Alciphron est le moins considéré et certains l’ont conçu comme un « rhéteur maudit » (Vieillefond), un navrant et décadent héritier, bon seulement à mimer poliment une Athènes classique et artificielle dans un dispositif laborieux voire aléatoire.
Voir en ligne : http://www.cepam.cnrs.fr/conferences/mti/alciphron/