Congrès RANACLES : PERSPECTIVES D’AVENIR DES CENTRES DE LANGUES & CENTRES DE RESSOURCES EN LANGUES : QUELLE(S) VISION(S) DU FUTUR ?, Nov 2022, Nancy, France
The Cles (Certificat en Langues de l’Enseignement Supérieur – Higher education language certificate) is a high stake certification system conceived by the will of the Higher Education Ministry in 2001. It is a multilingual certification system available for 9 languages and “ levels (B1-B2-C1). Its conception was based on the CEFR and its designers followed an action-based perspective. Recent research has shown how the CLES has exerted a positive washback effect on the language policy in French universities. If it has now become quite common to adopt an action-oriented approach for language courses, applying this perspective to an evaluation process still remains original 20 years after the first CLES exams were produced. It is believed that fewer than 10 scenario-based language certification systems exist in the world (J. Purpura). The challenges become even greater in so far as the 4 main language activities are necessarily evaluated and interconnected by a mediation process : oral and written comprehension, written and oral production This presentation aims at defining what the construct of the CLES is and how Nulte (Network of university Language Testers in Europe), of which the CLES is a founding member, makes it possible to highlight our respective strengths and weaknesses and opens new perspectives on testing.
Cet article a pour but d’étudier le discours des journalistes modérateurs du débat télévisé Question Time. Il peut sembler a priori inintéressant de se pencher sur la production discursive de participants dont le rôle premier n’est pas de parler mais de « faire parler ». Pourtant, si l’on considère que ces acteurs du débat nécessairement effacés doivent articuler différents ordres de discours (politique, médiatique et celui de la vie ordinaire), il est fascinant de tenter de voir quels positionnements ils réalisent : sont-ils les relais discursifs du citoyen ordinaire ou bien penchent-ils du côté institutionnel ? Telles est la question qui nous guident dans cette étude. Une approche à la fois qualitative considérant les genres de discours, les positionnements énonciatifs et quantitative (logométrique) permettant de relativiser les stratégies qualitatives est utilisée. L’analyse révèle l’extrême diversité, pour ne pas dire ambigüité du rôle de modérateur (circulation de la parole, gestion des séquences thématiques). Les variations auxquelles se livrent les deux présentateurs étudiés (Peter Sissons en 1992 et David Dimblebly en 1997) montrent que le mode de l’opposition joue un rôle central. Il est aussi suggéré que le contexte socioculturel et politique large doit être pris en compte pour l’interprétation des résultats.